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Ute Bourgi
C’est avec une grande tristesse que nous pensons à vous chère Ouidad et aussi à votre famille qui est comme vous si chaleureuse, unie et sympathique. Il y a que le temps qui puisse apaiser la douleur que tous ceux qui vous ont aimée ressentent mais je sais que vous seriez toujours avec eux et vous êtes devenue l’ange gardien de vos enfants et de tous ceux qui vous sont chers.
Que Dieu vous accueille dans son paradis.
Je partage avec vous un écrit de Charles Péguyqui m’a été d’un précieux soutien lors du décès de ma sœur.
Le fil n’est pas coupé.
La mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné.
Parlez de moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends.
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.