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5 conseils pour se protéger de la pollution
Aérer chaque jour, aux bons moments
Ne pas aérer son logement pour éviter de le sur-polluer est une fausse bonne idée. Il convient juste de respecter les bons horaires : éviter d’aérer aux périodes chaudes de la journée, c’est-à-dire entre 14 h et 18 h en hiver et entre 11 h et 17 h en été. Préférer la période 8 h-11 h ou 22 h-minuit l’hiver, et 21 h-10 h l’été. Pourquoi ? Parce que l’air plus frais est moins chargé en particules et donc plus pur.
Le conseil de Sébastien Vray: « L’air intérieur est bien souvent plus pollué chimiquement que l’air extérieur. Pensez, chaque jour, à aérer 15 minutes. Si vous êtes proche d’un axe routier, faites-le pendant les moments où il y a peu de trafic. »
Reporter sa session sport ou pratiquer en pleine nature
Les efforts physiques entraînent une augmentation de la quantité d’air respiré. Aussi, pendant les pics de pollution, les activités telles que le jogging ou le vélo sont à éviter dans la mesure du possible. Les sportifs inconditionnels devront courir loin des axes routiers, de préférence dans des parcs le matin ou le soir, pendant la période la plus fraîche.
Le conseil de Sébastien Vray : « Nous respirons chaque jour environ 15 000 litres d’air. Nos poumons sont de véritables filtres, qu’il faut ménager pour ne pas qu’ils s’encrassent. Contrairement aux idées reçues, les masques en vente en pharmacie ne protègent pas contre les particules. De l’ordre des micromètres, celles-ci passent à travers le masque. »
Améliorer la qualité de son air intérieur
Si vous faites des travaux d’intérieur ou du ménage, sachez que les détergents et les produits, comme la peinture, irritent les bronches et fragilisent les voies respiratoires, les rendant plus sensibles à la pollution.
Le conseil de Sébastien Vray : « Pour changer d’ambiance ou pour préparer la venue de bébé, préférez les peintures, laques et enduits sans COV (composés organiques volatiles). Pour le ménage, choisissez de préférence des produits à base végétale, certifiés, sans produits chimiques de synthèse, très nocifs pour vos poumons.
Sortir de sa voiture à tout prix
Pourquoi éviter de prendre le volant lors d’un épisode de pollution ? Pour ne pas « en rajouter » en cas de pic, bien sûr, mais aussi – et on le sait moins – parce que les automobilistes sont les plus exposés dans leur habitacle. Ils se retrouvent nez à nez avec le pot d’échappement de la voiture devant eux, en prise directe avec l’entrée de la ventilation.
Le conseil de Sébastien Vray : « En cas de pic de pollution, il est finalement préférable de circuler en vélo, quand c’est possible, en dehors des grands axes routiers ou de prendre les transports en communs d’extérieur. »
Cultiver son jardin et s’oxygéner régulièrement
Les plantes dans votre habitation permettent de réduire sensiblement la pollution intérieure (attention à ne pas en abuser cependant).
Elles absorbent les émanations toxiques et en les acheminant dans leurs racines, permettent aux micro-organismes de la terre de les détruire. Certaines plantes sont particulièrement efficaces comme les azalées, les chrysanthèmes, les ficus ou le lierre …
Le conseil de Sébastien Vray : « Partez prendre l’air régulièrement en forêt pour vous oxygéner, bien sûr, mais aussi pour vous aérer l’esprit ! »